UHR : Réponse aux 7 questions les plus posées

UHR Réponse aux 7 questions les plus posées
EHPAD Alzheimer

Les Unités d’Hébergement Renforcé (UHR[1]) sont des structures spécialisées dans l’accueil des personnes âgées atteintes de troubles cognitifs sévères, comme la maladie d’Alzheimer. Ces unités offrent un environnement sécurisé et adapté, conçu pour répondre aux besoins spécifiques des résidents, tout en leur fournissant des soins intensifs et un accompagnement personnalisé. Mais est-ce la solution la plus adaptée pour votre proche ? L’objectif principal des UHR[1][2] est d’améliorer la qualité de vie des patients tout en assurant leur sécurité et en stabilisant les symptômes les plus complexes. On vous apporte les réponses dont vous avez besoin.

1. Quelle est la différence entre UHR[1] et USLD[5] ?

Les UHR[1] (Unités d’Hébergement Renforcé) et les USLD[5] (Unités de Soins de Longue Durée) sont parfois confondues, mais elles répondent à des besoins différents.

Les UHR[1] accueillent des personnes âgées souffrant de troubles cognitifs sévères nécessitant une prise en charge sécurisée et spécialisée.

En revanche, les USLD[5] sont destinées à des patients dépendants sur le plan physique, souvent avec des pathologies chroniques, qui nécessitent des soins médicaux constants mais pas forcément en raison de troubles cognitifs.

Alors que les UHR[1] sont intégrées dans des EHPAD[3], les USLD[5] se trouvent généralement dans des établissements hospitaliers.

Ainsi, la principale différence réside dans le type de pathologies traitées et dans le cadre d’hébergement.

2. Quelle est la différence entre unité protégée (unité Alzheimer[2]) et UHR[1] ?

Les unités de vie protégées (UVP), souvent appelées unités Alzheimer[2], et les UHR[1] partagent l’objectif de sécuriser les résidents atteints de troubles cognitifs. Cependant, elles se distinguent par leur niveau de prise en charge.

Les unités protégées accueillent des personnes avec des troubles modérés à sévères, offrant un environnement sécurisé mais sans surveillance médicale intensive.

Les UHR[1], quant à elles, sont conçues pour les patients dont les troubles sont très avancés, nécessitant des soins médicaux et paramédicaux intensifs. L’UHR[1] se concentre sur la gestion des troubles du comportement sévères, souvent résistants aux traitements classiques.

LIRE AUSSI : UVP, UHR, unité Alzheimer, PASA : Quelle différence ?[2][1] 

3. Quels sont les critères d’admission en UHR[1] en EHPAD[3] ?

L’admission en UHR[1] est réservée aux personnes âgées atteintes de troubles cognitifs sévères, comme ceux associés à la maladie d’Alzheimer[2], qui présentent des comportements perturbateurs ou agressifs nécessitant une surveillance constante.

Le processus d’admission commence par une évaluation médicale approfondie, généralement effectuée par un médecin traitant ou un gériatre, qui détermine si le résident remplit les critères. Cette évaluation tient compte des capacités d’autonomie et des besoins en soins spécifiques.

Les résidents peuvent être admis depuis un EHPAD[3], un hôpital ou leur domicile, en fonction de l’évolution de leur état. Les UHR[1] sont destinées aux personnes dont la prise en charge en milieu classique n’est plus suffisante pour assurer leur sécurité et celle des autres.

4. Quels sont les droits des patients en UHR[1] ?

Les patients en UHR[1] conservent leurs droits fondamentaux, malgré leur situation de vulnérabilité. L’admission en UHR[1] se fait en principe avec le consentement du patient ou de son représentant légal. Cependant, en cas de danger pour le patient ou autrui, une admission sans consentement peut être envisagée, sous certaines conditions strictes.

Concernant la sécurité, les UHR[1] sont aménagées pour permettre une liberté de circulation encadrée, avec des dispositifs pour prévenir les fugues ou les chutes.

En UHR[1], le respect de la dignité, le droit à l’information, et la participation aux décisions concernant la prise en charge doivent également être respectés, autant que possible. Les aménagements spécifiques sont conçus pour équilibrer sécurité et autonomie.

personne âgée avec des difficultés à marcher en UHR avec une infirmière

LIRE AUSSI : Unité fermée en EHPAD : Quels sont les différents types d’unités sécurisées ?[3] 

5. Quels sont l’accompagnement et les activités proposés en UHR[1] ?

En UHR[1], les soins médicaux et paramédicaux sont adaptés aux besoins spécifiques des résidents, avec une surveillance continue. Les activités proposées visent à stimuler les capacités cognitives restantes et à apaiser les comportements perturbateurs.

Les résidents bénéficient d’activités thérapeutiques, telles que la musicothérapie, l’art-thérapie[6] ou des ateliers de mémoire, qui contribuent à améliorer leur bien-être psychique. De plus, des activités physiques adaptées sont régulièrement organisées pour maintenir une certaine mobilité.

L’accompagnement en UHR[1] est centré sur une approche individualisée, visant à préserver l’autonomie des résidents autant que possible, tout en offrant un cadre rassurant. Cet accompagnement personnalisé est essentiel pour gérer les troubles comportementaux de manière efficace et humaine.

6. Comment le personnel en UHR[1] fait face aux troubles et à la maladie ?

Le personnel en UHR[1] est composé d’une équipe pluridisciplinaire, avec des médecins, des infirmiers, des aides-soignants, des psychologues, et des ergothérapeutes. Ce travail d’équipe permet de combiner plusieurs expertises pour une prise en charge globale, allant des soins médicaux aux interventions thérapeutiques.

Chaque membre de l’équipe reçoit une formation spécifique sur la gestion des troubles cognitifs sévères et des comportements perturbateurs. Cette formation continue permet au personnel de comprendre les particularités de chaque résident et d’adapter les soins en fonction des besoins individuels.

Face aux troubles comportementaux, le personnel utilise des techniques de communication adaptées et des stratégies non médicamenteuses pour apaiser les résidents et gérer les crises.

LIRE AUSSI : EHPAD Alzheimer : Comment la formation du personnel soignant améliore-t-elle la qualité de vie des résidents ?[3][2] 

7. Quelles sont les perspectives pour une personne en UHR[1] ?

La durée moyenne de séjour en UHR[1] varie selon l’évolution de la maladie et l’état de santé du résident.

Certaines personnes peuvent y rester plusieurs mois, voire des années, tandis que d’autres peuvent être réorientées vers des structures moins intensives si leur état s’améliore.

Dans certains cas, une réorientation vers une unité protégée ou un retour à domicile, avec un suivi médical adapté, peut être envisagée.

Cependant, l’UHR[1] est souvent la dernière étape de la prise en charge, lorsque les troubles cognitifs sont trop avancés pour permettre un retour à une vie plus autonome. L’accompagnement en UHR[1] vise à offrir une qualité de vie optimale, même en fin de parcours.

L’UHR[1] offre une réponse adaptée aux besoins spécifiques des patients atteints de troubles cognitifs sévères. Elle assure un cadre sécurisé, tout en préservant la dignité des résidents. L’importance d’un hébergement spécialisé comme l’UHR[1] réside dans l’équilibre entre soins de qualité et respect des individus, tout en soutenant leurs familles.

Laissez un commentaire