L’entrée en EHPAD[1] Alzheimer est-elle la seule solution face à la maladie ? Le placement en institution est une décision difficile à prendre. Comment savoir si c’est le bon moment ? Face à la progression des troubles cognitifs, la question de l’admission en maison de retraite[2] devient souvent inévitable. Découvrez comment prendre la meilleure décision pour votre proche, en toute connaissance de cause.
Signes d’alerte indiquant la nécessité d’une entrée en EHPAD[1] Alzheimer[2]
La maladie d’Alzheimer[2] est une maladie neurodégénérative qui entraîne un déclin progressif des fonctions cognitives et de l’autonomie. Selon le stade de la maladie, la personne peut avoir besoin d’un accompagnement plus ou moins important, voire d’une prise en charge spécialisée.
Aggravation des troubles cognitifs et perte d’autonomie
La personne touchée par la maladie d’Alzheimer[2] voit ses repères se dérober peu à peu : les visages, les lieux, tout devient étranger. Son autonomie se réduit à mesure que sa mémoire s’efface, la rendant tributaire pour les gestes simples du quotidien. Une surveillance constante devient souvent indispensable pour garantir sa sécurité et son confort.
Risques d’accidents domestiques et de chute
La personne atteinte de la maladie d’Alzheimer[2] peut éprouver des difficultés d’équilibre, de coordination et de vision. Elle risque la désorientation, la confusion d’objets, et des oublis dangereux comme éteindre le gaz. Les risques de blessures, chutes, fractures ou brûlures sont accrus, nécessitant une vigilance constante.
Risque de fugue
La personne atteinte de la maladie d’Alzheimer[2] peut avoir des envies de partir et sortir sans prévenir, sans clés, sans papiers, sans argent. Elle peut se perdre, se mettre en danger, être victime d’agressions, d’arnaques, de vols. Elle peut ne pas retrouver son chemin, ne pas reconnaître son entourage et paniquer.
Troubles du comportement
L’agitation, l’agressivité, la dépression[4] ou l’apathie sont des troubles du comportement fréquents chez les personnes souffrant d’Alzheimer[2]. Elles peuvent aussi devenir irascibles, violentes, méfiantes ou paranoïaques. Elles rejettent parfois les soins, la nourriture ou les médicaments. Leur sommeil est perturbé, avec des crises nocturnes.
Épuisement de l’aidant familial
L’aidant familial, pilier du quotidien de la personne atteinte d’Alzheimer[2], lui offre soutien et affection. Il veille à son confort et sa sécurité, stimule son esprit, gère les démarches administratives et financières. Face aux difficultés et aux imprévus, l’aidant familial peut se sentir débordé et isolé, négligeant parfois sa propre santé et sa vie sociale.
Altération de l’état général de santé
La maladie d’Alzheimer[2] peut altérer l’état de santé général du patient, entraînant des complications. Infections, escarres, troubles de la déglutition, de la nutrition et de l’hydratation peuvent survenir. Des maladies associées, telles que le diabète, l’hypertension, les maladies cardiovasculaires, rénales et respiratoires, peuvent également se manifester. Des soins médicaux, paramédicaux et palliatifs peuvent être nécessaires.
Critères pour décider du moment opportun pour l’entrée en EHPAD[1] d’un malade d’Alzheimer[2]
L’entrée en EHPAD[1] d’un malade d’Alzheimer[2] implique un changement radical de vie et une perte de repères. Elle doit être mûrement réfléchie, en tenant compte de plusieurs conditions.
Places disponibles
L’admission d’un patient Alzheimer[2] en EHPAD[1] dépend de la disponibilité des places. Les listes d’attente, variables selon les régions et les établissements, nécessitent une anticipation. Il est donc conseillé de contacter plusieurs EHPAD[1], de remplir les dossiers et de suivre l’évolution des listes pour trouver une place.
Structure adaptée et soins spécialisés
L’entrée en EHPAD[1] d’un malade d’Alzheimer nécessite de choisir une structure adaptée à ses besoins spécifiques. Il existe des EHPAD[1][2] qui disposent d’unités spécialisées Alzheimer[2], qui offrent un environnement sécurisé et de soins adaptés à la maladie. Il est important de se renseigner sur les conditions d’accueil en unité spécialisée et le projet d’établissement.
Diagnostic et évaluation gériatrique
Une évaluation gériatrique est nécessaire pour l’admission en EHPAD[1]. Le diagnostic doit être posé par un spécialiste, basé sur plusieurs examens. Une équipe pluridisciplinaire doit évaluer l’état de santé, les capacités cognitives et sensorielles, ainsi que l’autonomie du patient. L’avis du médecin coordonnateur de l’EHPAD[5][1] est également requis lors du diagnostic.
Consentement de la personne âgée
L’entrée en EHPAD[1] d’une personne atteinte d’Alzheimer[2] nécessite son consentement, dans la mesure du possible. Il est essentiel de respecter ses choix, ses préférences, sa dignité, et de l’accompagner avec tact, bienveillance, et transparence. En cas de mesure de protection (tutelle[6], curatelle[7], etc.), les dispositions légales doivent être respectées.
Quelles sont les étapes à suivre pour organiser l’entrée en EHPAD[1] d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer[2] ?
L’entrée en EHPAD[1] d’un proche atteint de la maladie d’Alzheimer[2] nécessite une organisation rigoureuse.
1. Évaluation de la situation
Il est essentiel d’évaluer le stade de la maladie d’Alzheimer[2], les besoins en soins, sécurité et accompagnement, ainsi que les capacités fonctionnelles. Des outils d’évaluation tels que la grille AGGIR[8][9] et l’échelle MMSE peuvent être utilisés.
2. Recherche d’un EHPAD[1] adapté
Pour les personnes atteintes d’Alzheimer[2], un EHPAD[1] avec des unités spécialisées est idéal. Consultez votre médecin, le CLIC, le CCAS, la MDPH ou des sites dédiés comme Annuaire Retraite[11][10] pour plus d’informations.
3. Prise de contact
Contactez les EHPAD[1] pour connaître leurs conditions d’admission. Demandez une brochure, un dossier de candidature, le contrat de séjour[12] et le règlement de fonctionnement[13]. Renseignez-vous sur les tarifs, les aides financières, les services, les animations et les visites.
4. Constitution du dossier
Rassemblez les documents nécessaires pour l’admission en EHPAD[1] : dossier médical, justificatifs d’identité, ressources financières, etc. Vous devrez remplir un formulaire unique de demande d’admission en EHPAD[1]. Un certificat médical récent, attestant de la nécessité d’une prise en charge en EHPAD[1], est également requis.
5. Visite des établissements
Visitez les EHPAD[1] choisis pour juger de l’accompagnement par les professionnels de santé, des installations et de l’ambiance de l’établissement. Si possible, emmenez la personne concernée. Vous pouvez utiliser une grille d’évaluation pour comparer les critères.
6. Décision et préparation
Une fois l’admission en EHPAD[1] accordée par le directeur, planifiez l’entrée en maison de retraite de la personne malade d’Alzheimer[2]. Préparez le déménagement, signez le contrat de séjour[12], réglez le dépôt de garantie, triez les affaires personnelles et informez les organismes concernés par le changement d’adresse.
7. Suivi médical et social
Assurez-vous que le suivi médical et social de la personne sera garanti après son entrée en EHPAD[1], en veillant à ce que ses besoins spécifiques soient pris en compte. Pour cela, transmettez son dossier médical ainsi que ses ordonnances, ses traitements, ses examens, ses rendez-vous, etc.
Comment placer une personne âgée en EHPAD[1] en urgence ?
Dans certains cas, une admission urgente en EHPAD[1] peut être nécessaire : hospitalisation, décès de l’aidant, maltraitance, danger imminent. Des places d’urgence en EHPAD[1] existent pour ces situations de crise. Attribuées par le médecin coordonnateur[5] sur avis médical, elles sont temporaires et nécessitent une solution pérenne rapide.
L’entrée en EHPAD[1] n’est pas un échec, ni un abandon, mais une solution qui vise à assurer le bien-être, la sécurité, la dignité de la personne atteinte de la maladie d’Alzheimer[2].
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