Vous avez un proche atteint de démence et vous vous demandez comment reconnaître les signes de fin de vie[1] pour un Alzheimer ? Vous vous inquiétez de son état de santé et de son confort ? Vous vous interrogez sur l’accompagnement possible dans un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD[3][2]) ? Savoir identifier les symptômes peut vous aider à mieux comprendre l’évolution de la maladie et anticiper les besoins de la personne malade.
Comment la maladie d’Alzheimer[2] évolue-t-elle ?
La maladie d’Alzheimer[2] est une maladie neurodégénérative qui affecte progressivement les fonctions cognitives, comme la mémoire, le langage, le raisonnement ou le jugement. Elle entraîne également des troubles du comportement, de l’humeur et de la personnalité.
Il n’existe pas de traitement curatif pour cette maladie, mais des médicaments peuvent ralentir son évolution et soulager certains symptômes.
Les différentes phases de la maladie d’Alzheimer[2]
On distingue généralement sept phases dans la maladie d’Alzheimer[2] :
- Le patient ne présente aucun trouble de la mémoire ni de la cognition.
- Le patient éprouve des oublis légers, liés à l’âge ou aux premiers signes de la maladie.
- Le patient manifeste des troubles de la mémoire récente, de l’orientation, du langage, du raisonnement, qui peuvent être détectés lors d’un examen médical.
- Le patient perd ses capacités à réaliser les gestes du quotidien, à reconnaître ses proches, à s’exprimer et à comprendre. Il peut avoir des troubles du sommeil, de l’humeur, du comportement.
- Le patient devient dépendant pour les activités de la vie courante, comme se laver, s’habiller, se nourrir. Il peut oublier son nom, son adresse, la date, le nom de ses proches. Il peut avoir besoin d’une surveillance constante.
- Le patient perd le contrôle de ses sphincters, de sa motricité, de sa coordination. Il ne reconnaît plus personne, ne communique plus, ne suit plus du regard. Il peut avoir des hallucinations, des idées délirantes, de l’agitation, de l’agressivité.
- Le patient entre dans un état de coma, où il ne réagit plus aux stimuli extérieurs. Il ne mange plus et ne boit plus normalement. Il présente des signes de fin de vie[1], annonçant le décès imminent.
Le stade final de la démence d’Alzheimer[2]
Ce stade final de la démence d’Alzheimer[2] correspond à la phase terminale de la maladie, où le patient est en fin de vie[1]. Il n’existe pas de critères précis pour définir ce stade, mais il se caractérise par une détérioration globale de l’état du patient atteint de démence, qui ne répond plus aux stimuli extérieurs et qui présente des signes de souffrance physique et psychique.
Démence d’Alzheimer[2] : Comment reconnaître les signes de fin de vie[1] ?
Il n’est pas facile de reconnaître les signes de fin de vie[1] chez un patient Alzheimer[2], car ils peuvent être confondus avec les symptômes de la maladie elle-même. Néanmoins, il existe des indicateurs qui peuvent vous alerter.
Altération de l’état général
Elle se manifeste par une perte de poids importante, une faiblesse musculaire, une fatigue extrême, une pâleur, une hypothermie ou une fièvre. La personne est plus vulnérable aux infections. Elle peut également souffrir de douleurs, qu’il faut soulager avec des antalgiques adaptés.
Altération de l’état de conscience
Elle se traduit par une somnolence accrue, une difficulté à se réveiller, une confusion ou un coma. La personne malade ne réagit plus aux stimuli extérieurs, comme la voix, le toucher ou la lumière. Elle ne parle plus ou prononce des mots incompréhensibles. Elle peut avoir des mouvements involontaires ou des convulsions. Il faut respecter son rythme et son confort, en évitant les bruits et les lumières trop vifs.
Dénutrition[5] et déshydratation
Elles résultent d’une diminution ou d’un arrêt de l’alimentation et de l’hydratation, liés à une perte d’appétit, à des troubles de la déglutition, à des nausées ou à des vomissements. La personne a la bouche sèche, les yeux creux, la peau plissée.
Il est important de respecter son choix et son refus, en lui proposant des aliments et des boissons adaptés, en petite quantité et à température ambiante. Il faut également lui assurer une bonne hygiène buccale, en lui humidifiant les lèvres et la langue.
Troubles de la mobilité
Ils sont dus à une perte de la force musculaire, à une raideur articulaire, à une atrophie ou à une paralysie. La personne malade ne peut plus se lever, se déplacer, se retourner ou changer de position. Elle reste alitée, immobile et exposée aux escarres.
Il faut veiller à son confort et à sa sécurité, en lui évitant les escarres, en lui changeant régulièrement de position, en lui massant les membres, en lui protégeant les points d’appui.
EHPAD[3] : Quel est l’accompagnement à la fin de vie[1] pour un Alzheimer[2] ?
La fin de vie[1] d’un patient Alzheimer[2] en EHPAD[3] est une période délicate, qui nécessite un accompagnement spécifique, tant pour la personne que pour ses proches. Il s’agit de respecter ses besoins, ses souhaits et sa dignité, tout en lui offrant un soutien médical, psychologique et spirituel.
Soins palliatifs[6] pour la personne atteinte d’Alzheimer[2] en fin de vie[1]
Les soins palliatifs[6] visent à soulager la douleur et les autres symptômes du patient, à préserver sa dignité et à améliorer sa qualité de vie.
Ils sont dispensés par une équipe pluridisciplinaire, composée de médecins, d’infirmiers, d’aides-soignants, de psychologues, de kinésithérapeutes, d’ergothérapeutes, d’animateurs, de bénévoles.
Les soins peuvent inclure des traitements médicamenteux, des soins de confort, des massages, de la musicothérapie, de l’aromathérapie, etc.
Soutien émotionnel des proches du malade pendant la phase terminale d’Alzheimer[2] en EHPAD[3]
Le soutien émotionnel des proches du malade est essentiel pour les aider à traverser cette épreuve difficile. Il consiste à les écouter, les informer, les réconforter et les impliquer dans les décisions importantes. Cet accompagnement peut être assuré par le personnel de l’EHPAD[3], mais aussi par des associations, des groupes de parole, ou le réseau de soins palliatifs[6].
La fin de vie[1] d’un patient Alzheimer en EHPAD est un moment délicat, qui nécessite une attention particulière et un accompagnement adapté. Il est important de reconnaître les signes de fin de vie[1][3][2], de respecter les volontés du patient et de ses proches, et qu’ils bénéficient d’un soutien moral et pratique.
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