Correspondance des niveaux de GIR 1 à 6 : quelles aides et prises en charge ?

Correspondance des niveaux de GIR 1 à 6 quelles aides et prises en charge
Droits et Aides

La correspondance des niveaux de GIR[1] est essentielle pour connaître les aides adaptées à la perte d’autonomie. Vous cherchez une solution pour un proche dépendant ? Vous vous demandez quelles prises en charge sont possibles selon le degré de dépendance ? Le niveau de GIR[1][2] détermine l’accès à l’APA, aux aides financières et aux solutions d’hébergement ou de maintien à domicile. Cet article vous guide pour comprendre quelles aides sont disponibles selon le GIR[1][3] de votre proche et comment en faire la demande.

Correspondance des niveaux de GIR[1] 1 à 6 : quelles sont les aides pour les différents niveaux de dépendance[2] ?

Le classement en Groupes Iso-Ressources (GIR[1]), établi par la grille AGGIR[6][7], permet d’évaluer la perte d’autonomie d’une personne âgée et de déterminer les aides auxquelles elle peut prétendre.

GIR[1] 1 et 2 : Correspondance à des aides pour une dépendance[2] lourde

Les personnes classées GIR[1] 1 et 2 sont en situation de dépendance[2] totale. Elles nécessitent une assistance permanente pour les actes du quotidien (se nourrir, se déplacer, s’habiller).

Ces niveaux permettent d’accéder à l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) à taux plein, d’une prise en charge en EHPAD médicalisé et d’une aide renforcée pour le maintien à domicile[3][4], avec des soins infirmiers et une assistance 24 h/24.

Pour les personnes classées en GIR[1] 1, le montant maximal mensuel de l’APA est de 2 045,56 € par mois. Pour celles en GIR[1] 2, il est de 1 654,18 € par mois.

GIR[1] 3 et 4 : Correspondance à des solutions pour une autonomie partielle

Les seniors classés GIR[1] 3 et 4 conservent une certaine autonomie, mais nécessitent une aide pour les gestes essentiels (toilette, habillage).

Ils peuvent bénéficier de l’APA, avec un montant ajusté selon leur niveau de dépendance[2]. Pour les personnes classées en GIR[1] 3, le montant maximal est de 1 195,67 € par mois. Pour celles en GIR[1] 4, il est de 797,96 € par mois.

Pour le maintien à domicile[3], des services comme l’aide-ménagère, le portage de repas ou l’adaptation du logement sont envisageables. En établissement, ces profils sont acceptés en EHPAD[4] ou en résidences autonomie.

GIR[1] 5 et 6 : Correspondance alternative aux aides financières

Les personnes classées GIR[1] 5 et 6 sont encore autonomes pour la plupart des actes du quotidien, mais peuvent avoir besoin d’une aide ponctuelle.

Elles ne sont pas éligibles à l’APA, mais peuvent bénéficier d’autres aides : aide-ménagère financée par les caisses de retraite, prestations sociales départementales ou encore crédit d’impôt[8] pour l’emploi d’une aide à domicile[9].

Des aménagements du logement (barres d’appui, monte-escalier) peuvent être financés par l’ANAH ou la caisse de retraite pour prolonger le maintien à domicile[3].

évaluation du niveau de dépendance de deux seniors

Comment est évalué le niveau de GIR[1] et pourquoi est-ce important ?

Le niveau de GIR[1] est déterminé par une évaluation médicale qui conditionne l’accès aux aides financières et aux établissements spécialisés.

La grille AGGIR[7][6] : l’outil d’évaluation et de codification du GIR[1]

La grille AGGIR[7][6] permet d’évaluer précisément l’autonomie d’une personne âgée en fonction d’activités essentielles à la vie quotidienne. Elle tient compte de critères comme l’hygiène corporelle, l’habillage, l’alimentation, les déplacements, mais aussi des capacités cognitives et relationnelles.

C’est généralement une équipe médico-sociale, souvent composée d’un médecin ou d’un travailleur social, qui réalise l’évaluation à domicile ou en établissement. Lors d’un entretien, le professionnel observe, questionne et note chaque activité selon la capacité réelle de la personne.

L’impact du GIR[1] sur les aides et solutions d’hébergement

Le GIR[1] attribué conditionne directement l’attribution et le montant de l’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA)[4]. Seuls les niveaux 1 à 4 ouvrent droit à cette allocation, essentielle au financement des aides à domicile ou de l’hébergement spécialisé.

Un GIR[1] élevé favorise le maintien à domicile avec des services adaptés, tandis qu’un GIR[1][3] faible justifie une prise en charge en établissement. Les structures d’accueil, comme les EHPAD, prennent en compte ce classement pour proposer un accompagnement adapté aux besoins de dépendance[2][4].

Prise en charge en établissement : quel GIR[1] pour quel accueil ?

Le niveau de GIR[1] influence le choix et le financement des établissements pour personnes âgées.

Quelles structures acceptent quels niveaux de GIR[1] ?

Les EHPAD[4] accueillent en priorité les personnes âgées présentant une dépendance[2] importante, c’est-à-dire dès le GIR[1] 1, mais également jusqu’au GIR 4[1]. Ces établissements disposent en effet du personnel et des équipements adaptés à une forte perte d’autonomie.

À l’inverse, les résidences services et résidences autonomie acceptent uniquement les personnes autonomes ou légèrement dépendantes, généralement des GIR[1] 5 ou 6. Ces structures ne proposent pas de soins médicaux permanents, mais offrent des services pratiques destinés à faciliter la vie quotidienne des résidents.

Comment le GIR[1] influence le coût en maison de retraite ?

En maison de retraite, le GIR[1] impacte directement le tarif dépendance, un coût lié aux soins et services adaptés à la perte d’autonomie. Concrètement, plus la dépendance est élevée (GIR[1][2] 1 ou 2), plus ce tarif augmente. À l’inverse, les résidents autonomes (GIR[1] 5 ou 6) bénéficient d’un coût moins élevé.

L’APA permet de réduire sensiblement ces dépenses. Pour réduire le reste à charge, d’autres aides financières existent, telles que les aides au logement (APL, ALS) et l’Aide Sociale à l’Hébergement (ASH).

Maintien à domicile[3] : quelles aides selon le niveau de GIR[1] ?

Le maintien à domicile[3] est une priorité pour de nombreuses familles.

L’APA à domicile : pour qui et comment l’obtenir ?

​L’Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) à domicile est destinée aux personnes âgées de 60 ans et plus en perte d’autonomie, classées dans les groupes GIR[1] 1 à 4 de la grille AGGIR. Cette aide financière contribue à couvrir les dépenses nécessaires au maintien à domicile[3][7][6], telles que les services d’aide à domicile[9], l’aménagement du logement ou la téléassistance.

Pour l’obtenir, il faut adresser une demande au conseil départemental, accompagnée des pièces justificatives requises. Une équipe médico-sociale évaluera ensuite le degré de dépendance[2] et proposera un plan d’aide personnalisé.

Autres aides et dispositifs complémentaires

En plus de l’APA, d’autres dispositifs facilitent le maintien à domicile[3]. Les services d’aide ménagère[10], portage de repas ou téléassistance peuvent être financés partiellement par la caisse de retraite ou les collectivités.

Concernant l’adaptation du logement, il existe des solutions pratiques comme l’installation d’une douche sécurisée, monte-escaliers ou rampes d’accès. Pour alléger ces dépenses, l’Agence Nationale de l’Habitat (Anah) ou les caisses de retraite accordent des aides financières selon le niveau de ressources, afin d’améliorer la sécurité et l’autonomie chez soi.

Selon le niveau de dépendance[2], des solutions existent pour l’hébergement ou le maintien à domicile[3]. Si la situation évolue, une réévaluation est possible. Renseignez-vous auprès des conseillers Annuaire Retraite pour obtenir les aides adaptées à votre proche.

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